L’alimentation constitue une composante essentielle du mode de vie pour 92% des Français. L’olfaction, la gustation et la vision sont les modalités sensorielles qui contribuent à notre perception de l’alimentation et conditionnent nos choix et nos consommations alimentaires. De façon réciproque, la qualité de notre alimentation participe au développement et au fonctionnement de nos organes et tissus sensoriels. Les premiers âges de la vie et certains états pathologiques sont des stades de notre vie qui sont particulièrement sensibles à l’équilibre ou au contraire aux déséquilibres alimentaires. Mieux caractériser ces relations réciproques entre alimentation, fonctionnement sensoriel et pathologies permettra d’affiner les recommandations alimentaires et mieux prendre en compte l’alimentation dans la prise en charge du patient.

Le projet mené par l’INRAE a pour objectif de renforcer la connaissance des mécanismes des perceptions sensorielles liées à l’alimentation et à mieux définir quels sont les déterminants
des préférences, des choix et des comportements alimentaires.

Le projet se décline en 5 volets complémentaires pour définir :

1. Le rôle des expositions alimentaires précoces en lipides et en sucres sur les comportements à l’âge adulte ;
2. Les liens entre lipides alimentaires et satiété ;
3. Le rôle de l’homéostasie des acides aminés dans la prise alimentaire ;
4. Le rôle du métabolisme lipidique maternel dans le développement vasculaire rétinien du nouveau-né et l’impact sur la rétinopathie du prématuré ;
5. La nature et le rôle des déterminants des perceptions sensorielles dans les préférences, les choix et les comportements alimentaires.

DIJON