Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la première cause de décès par cancer chez les femmes en France et dans le monde. En France, chez les femmes de moins de 40 ans, on observe une augmentation de l’incidence de la maladie associée à une diminution de la mortalité. La survie des patientes atteinte d’une cancer du sein varie d’un pays à l’autre, avec le taux de survie le plus élevé (87 %) observé en France entre 2005 et 2010, en comparaison des autres pays européens.
L’amélioration de la survie soulève aujourd’hui la question de l’amélioration des conditions de vie des survivantes. Cette question fait ainsi l’objet d’une attention particulière, principalement en ce qui concerne la sexualité, les problèmes liés à la fécondité et à la réinsertion socioprofessionnelle, en particulier chez les femmes jeunes.
L’étude menée par le Centre Georges François Leclerc vise à :
- décrire les conditions de vie dans l’après-cancer des femmes jeunes diagnostiquées pour un cancer du sein : anxiété, dépression et réinsertion socioprofessionnelle,
- identifier et caractériser les profils de sexualité et de fertilité des femmes jeunes diagnostiquées pour un cancer du sein,
- identifier les déterminants cliniques et socio-économiques de la qualité de vie, de la sexualité et de la fertilité,
- identifier les besoins jugés prioritaires par les patientes dans la prise en charge de leur maladie depuis le diagnostic.
Les résultats obtenus fourniront aux cliniciens des indicateurs pour une prise en charge personnalisée améliorée. Les cliniciens seront mieux informés pour mieux conseiller les futures patientes diagnostiquées pour un cancer du sein de manière à mieux les préparer à l’après-cancer, ce qui facilitera leur stratégie d’adaptation au cancer du sein. L’intégration dans la prise en charge des aspects jugés prioritaires par les femmes jeunes dans l’amélioration de leur prise en charge et de leurs conditions après un cancer du sein permettra un meilleur vécu de la maladie et de l’après-cancer par les patientes.
DIJON