Lors de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, les services des maladies infectieuses et de pneumologie ont été en première ligne dans l’accueil des patients à hospitaliser. Les services ont été complètement affectés à la gestion du Covid-19 afin de limiter les risques de contamination. Lors de cet épisode, les installations techniques ne permettaient pas un accueil optimal dans des conditions de sécurité sanitaire attendues.

Dans le service des maladies infectieuses, les SAS d’accès à chaque chambre n’étaient pas en surpression et le personnel devait se préparer dans la circulation : l’adaptation de ces SAS est une nécessité absolue en cas de nouvelle crise sanitaire.

Concernant le service de pneumologie, les deux unités d’hospitalisation sont desservies par une centrale de traitement d’air sur laquelle les réglages sont limités. Aussi les chambres des deux unités sont en surpression par rapport à leur environnement. Une meilleure prise en charge signifie qu’au niveau de chaque chambre le choix de la situation aéraulique se fasse en fonction des besoins du patient : surpression pour les patients immunodéprimés et dépression en cas de patients contagieux, ou isopression dans le cas de pathologie plus bégnine.

Le projet de modification des boucles d’air des services de pneumologie et de maladies infectieuses permettra d’améliorer la prise en charge des patients sur le territoire de la Franche-Comté. Il répond parfaitement à l’objectif de REACT EU de renforcement du système de santé régional.

CHU Minjoz, Besançon, France